Conférence sur le Frelon Asiatique du 09 Février 2019

reconnaitre le frelon asiatique

Retour conférence Frelon asiatique donnée par TSA du GDSAIF à l’association apicole des meuniers à Thiverval-Grignon le 09 février 2019.

 

Le frelon peut transporter une charge égale à 80 % de son poids.

Il est pacifique sauf si on s’approche du nid.

Un individu attaqué transmets aux autres ce qui déclenche une défense en masse.

Il est classé nuisible de catégorie 2 (le frelon européen est protégé).
 

Cycle du FA :

> période

> activité

> nids

> nourriture

> piege

> février

> Émergence des fondatrices

> Confection du nid primaire sous abri (fenêtre, abri de jardin, haies..

> taille d’un ballon

> sucré

> Loin des rucher, solution sucrée avec bière ou vin blanc

> mars-avril

> La reine ne sort plus les ouvrières assurent la recherche de la nourriture

> Les ouviéres agrandissent le nid et nourrissent les larves

> idem

> Idem , peu performant car se nourrissent surtout par butinage

> Juin- juillet

> La reine et la colonie change de nid

> Construction du nid secondaire en hauteur

> au début les ouviéres fond la navette entre les deux nids tant qu’il y a des larves à nourrir

> idem

>  

> Août à octobre

> La reine pont principalement des mâles

> Colonie à son maximum (environ 5000 individus)

> Sucrée et protéines (attaque des ruchers)

> Piégé au niveau des ruchers uniquement si la présence est constatée (ne pas l’attirer)

> novembre

> Les femelles fécondées se cachent pour l’hiver

> Un nid peut donner 500 fondatrices, seulement une cinquantaine émergeront en février

> Les nids secondaires sont désertés, l’ensemble de la population meurt, les nids sont détruits par les intempéries

 

La reine inhibe les glandes reproductrice des ouvrières (comme l’abeille) de ce fait quand la reine disparaît, les ouvrières peuvent pondre mais uniquement des mâles.

Les abeilles sont qu’une petite partie de son alimentation, il consomme mouches, guêpes, papillons….. Il consomme tous les insectes en conservant uniquement la partie contenant les muscles (thorax). Au maximum de la population (nombreuses larves à nourrir) en plus des aliments sucrée (énergie) il en vient à consommer des charognes (protéines). Il va donc se retrouver dans les fruits (mûrs), les étales de boucherie ou de poissonniers (fruit de mer).

La prédation au niveau des ruchers n’est pas énorme en revanche la réaction de nos abeilles à sa présence induit un état de stress de la colonie entraînant la mort de celle-ci. Les abeilles ne sortent plus, restent agglutinées sur la planche d’envol dés qu’elles en voient un. Les butineuses ne sortent plus, les réserves s’épuisent, la reine ne pont plus, la colonie disparaît. Alors que les abeilles asiatiques ont développées une stratégie. Dés qu’elles détectent un FA elles se rassemblent et le recouvrent pour faire monter la température : elles le cuisent !

Le piégeage au printemps est critique car non sélectif, il détruit également des individus utiles. Il n’y a pas de piège idéal. Vétopharma propose un piège avec un attractif qui semble prometteur...

Il y a quelques prédateur comme (oiseaux) mais le prélèvement est minime. Il a été relevé l’action d’un vers dont le cheminement est complexe (les œufs sont pondus dans l’eau, il infecte des larves aquatiques qui gardent les œuf, la larve effectue sa transformation en insecte adulte sans soucis, les œufs se retrouvent donc dans l’insecte qui va être consommé par le frelon dans lequel le vers va éclore et détruire le frelon….)

Le frelon est sensible à la chaleur, de nouvelles techniques de destruction des nids sont en cours en utilisant la chaleur ce qui éviterait la contamination de la faune par l’usage de l’insecticide. A savoir que le pyrèthre de synthèse est toxique pour les oiseaux et petits mammifères alors que le naturel ne le serait pas.

Le plus efficace pour l’instant est le piégeage à l’automne et la destruction des nids. Le piégeage de printemps, en l’absence d’appât sélectif, est critique pour les autres espèces.

Une solution est de mettre les ruches dans une cage grillagée ou de placer une muselière, l’éloignement de FA de la ruche d’une trentaine de centimètre semble rassurer les abeilles, l’état de stress n’apparaît plus.

(sources DB et Quentin Rome du Muséum d’histoire naturelle)

Le muséum met en ligne des documents intéressants : http://frelonasiatique.mnhn.fr/identification/

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Un vidéo impressionnante :

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